Aujourd’hui en séances plénières, les Parties de la COP et de la CMP doivent respectivement considérer les nombreuses propositions pour un nouveau mécanisme contraignant sous la Convention et les amendements au protocole de Kyoto.
ECO se souvient que ces discussions avaient fait beaucoup de tapage pour rien l’année dernière. Au final, les considérations sur un accord contraignant se sont faites en petits comités informels sous couvert de manque de temps des Parties pour traiter la question en plénières et… Bref, nous savons tous comment Copenhague s’est terminé. Maintenant les Parties ont eu une année entière pour réfléchir aux propositions qui avaient été mises sur la table – une année où les effets du changement climatiques se sont faits toujours plus apparents à l’image des inondations au Pakistan, des feux de forêts en Russie, des glissements de terrain en Chine ou encore des cyclones dévastant les îles des Caraïbes. Il est plus que temps d’être enfin sérieux à propos du changement climatique et de discuter ces propositions ouvertement et en toute transparence. Les Parties devraient créer un Groupe de contact dédié, plutôt que minimiser le problème (comme elles l’ont fait à Copenhague) en le reléguant aux discussions de couloirs.
ECO est douloureusement conscient qu’à Cancun il n’y aura pas d’accord qui soit juste, ambitieux et contraignant pour sauver la planète. Pourtant c’est bien là notre objectif. Travailler dès aujourd’hui dans cette perspective est possible et c’est là un pré requis pour des négociations efficaces en amont du prochain sommet en Afrique du Sud.
L’année dernière, ECO titrait sur l’insistance de Tuvalu pour un Groupe de contact officiel. Ici à Cancun, nous donnerions cher pour titrer « Des Parties audacieuses dans un climat ensoleillé»
Et vous les délégués, si vous êtes prêts pour ça, faites ce premier pas plein d’audace, ici et maintenant.
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