Les Parties sont encore en train d’essayer de se mettre d’accord sur le rôle et les fonctions du Comité pour l’Adaptation. Celui-ci devrait avoir pour mission la coordination et la supervision des (trop rares) modes de soutien existants pour l’adaptation qu’ils soient techniques, scientifiques ou financiers. ECO considère le Comité pour l’Adaptation comme un groupe d’experts plutôt qu’une structure de débat politique, même si les nominations en son sein doivent être faites par les Parties, et sur la base d’une représentation équitable.
Certaines Parties souhaitent cantonner le Comité à un rôle de conseil scientifique et technique pour faciliter les activités domestiques d’adaptation. Le rôle du Comité lui-même ne devrait pas être de fournir les conseils, mais bien de vérifier si les Parties ont accès à des conseils, à la coordination des informations disponibles, mais aussi d’identifier les besoins, de construire des synergies et de faire remonter ces informations au SBI.
La plupart des pays souhaite une extension du Programme de Travail de Nairobi (PTN), et dans ce cas, le Comité pourrait travailler dans ce cadre pour identifier les manques dans le soutien à l’adaptation. C’est d’ailleurs une des faiblesses du PTN, qui n’a pas réussi complètement à apporter l’assistance technique et scientifique aux Parties, notamment en raison d’un manque de budget pour ce faire.
Ici, il y donc un point d’amélioration.
Beaucoup d’informations et de savoirs sur l’adaptation sont « éparpillés entre différentes organisations, institutions et réseaux aux niveaux national, régional et international. Le Comité pour l’Adaptation pourrait synthétiser et renforcer l’information de chacune de ces sources y compris pour les communautés, les techniciens, les centres régionaux, les ONG, les universités et les programmes de l’ONU, afin de faciliter l’accès aux savoirs essentiels pour l’adaptation.
Le Comité pour l’Adaptation ne doit pas être directement lié au mécanisme financier. Il doit permettre d’orienter les Parties vers les fonds les plus pertinents par rapport aux besoins, et en identifiant les activités prioritaires à financer. Il est fondamental que le Comité pour l’Adaptation joue ce rôle de supervision des impacts du travail d’adaptation, d’examen du soutien fourni aux Parties, d’identification des angles morts et fasse des recommandations aux SBSTA et au SBI pour aller plus loin. Les pays de l’Annexe I devraient maintenant soutenir la création du Comité pour l’Adaptation à Cancún. Cela pourrait permettre une avancée importante dans la construction de la résilience des pays et des communautés les plus vulnérables.
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