Lors de son briefing de jeudi destiné aux ONG et actualisant les quelques 50 questions en cours de négociation, la Secrétaire Exécutive a évoqué l’évolution, le « mûrissement », de différents textes depuis le Panama.
Quel intéressant choix rhétorique !
Comme nous nous préparons à entrer dans la deuxième semaine, ECO espère que les attitudes mûrissent avec les textes. La maturité induit une certaine sagesse et pourtant de temps en temps cette semaine on en a clairement manqué dans les pourparlers.
Par exemple, il est imprudent de continuer à esquiver les décisions importantes alors que les preuves liées à la dangerosité du changement climatique s’accumulent, que la vulnérabilité des communautés autour du globe augmente et que le temps nous manque pour protéger les écosystèmes et les gens qui en dépendent.
Il est imprudent d’atermoyer sur une deuxième période d’engagement pour Kyoto, mettant cet outil en danger et fragilisant les volontés politiques partout dans les négociations.
Il est imprudent de bloquer un mandat vers un accord détaillé légalement contraignant, envoyant ainsi des signaux au-delà de la Cour Pénale Internationale que la communauté internationale n’est pas vraiment complètement engagée dans la résolution de la crise climatique.
Et finalement il est imprudent de faire marche arrière sur la mise en œuvre de Cancun quand les bénéfices durement gagnés sur la question des financement, le MRV et la « revue » sont si essentiels au devenir de la gouvernance de la question climatique.
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