Alors que nous écrivons, les medias citent les ministres excités rapportant des avancées, même des avancées majeures. Un air des possibles transpire de la conférence de presse jusque dans les salles de négociations. Les nuages sombres du Fonds Vert se sont évaporés, et jeudi, les premières annonces sont arrivées.
Les Ministres ont besoin de démontrer que le Fonds Vert n’est pas simplement une coquille vide, et que l’engagement des 100 milliards pris à Copenhague était sérieux.
Dans cet esprit, des progrès doivent maintenant être fait sur cet enjeu central des financements: mobiliser et augmenter les volumes des financements innovants.
Comme proposé par le Groupe Afrique et les AOSIS, un programme de travail est requis sur les sources de financement pour mener à une décision en COP 18. Cela facilitera la convergence des options qui pourraient permettre de générer les fonds attendus pour l’adaptation et l’atténuation.
Un programme de travail crédible doit livrer au minimum : des dispositions pour des revenus issus des réductions des émissions des secteurs des transports maritime et aérien. (bunkers); une sélection d’autres sources potentielles pouvant être envisagées pour la suite; la procédure pour une évaluation des besoins; des principes pour le partage des efforts entre pays développés en prenant en compte les engagements financiers existants; et enfin les paramètres pour augmenter les volumes de financements, en partant des niveaux actuels des financements, pour parvenir au moins aux 100 milliards par an en 2020.
Un deuxième élément qui est mûr pour une avancée décisive est la fixation d’un prix pour les émissions induites par les transports maritime et aérien globaux, afin de combiner réduction des émissions et financements, tout en s’assurant que les pays en développement en soient des bénéficiaires nets. Syndicats, industrie, organisations environnementales, ministères des finances et un nombre croissant de pays convergent autour de solutions qui peuvent permettre de compenser les impacts pour les économies en développement et, par exemple abonder le Fonds Vert.
Après une décennie d’hésitations et de ronds de jambes, les enjeux du transport international ont été renvoyés aux ministres sous l’item Approches Sectorielles Coopératives. En se montrant à la hauteur de ce challenge, Durban peut faire une contribution historique à a protection du climat. Des progrès doivent être réalisés sur le secteur maritime, pour laquelle des propositions ambitieuses sont d’ores et déjà considérées. Un accord à la COP 17 doit contribuer à un accord global sur les émissions maritimes à l’Assemblée de l’OMI en 2013.
Un report supplémentaire ne ferait que retarder l’action alors que ce secteur connaît des courbes d’émission croissantes depuis au moins trois ans.
Messieurs les Ministres, S’il vous plaît, ne laissez pas, ne laissez pas échouer cette opportunité sur la plage de Durban. Vous avez le vent en poupe, nous mener à bon port aujourd’hui devrait vous être une tâche facile.
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