Hier avait lieu le Jour des Jeunes et des Générations Futures, et parmi les évènements organisés, un message est clairement ressorti :
le temps de l’inaction s’achève.
Les jeunes ont un rôle décisif à jouer dans les négociations, rôle qui a longtemps été négligé.
En tant que parties prenantes de premier ordre dans les engagements de cette conférence, les jeunes ont le droit d’exiger davantage aux négociateurs, sur le niveau d’objectifs qu’ils décident et sur le processus.
Les jeunes poussent pour des politiques qui non seulement impliquent des nécessaires réductions d’émissions, mais aussi font apparaitre les inégalités qui existent dans le système actuel.
Lors d’une rencontre intitulée “Une question intergénérationnelle”, la secrétaire de la CNUCCC Christiana Figueres a encouragé les organisations jeunes à ne pas prendre les mauvaises habitudes des négociateurs et à rester ambitieux.
En réponse, Mokgadi Seemola, 16 ans, a littéralement abasourdi la salle en déclarant : “A cause de certaines mauvaises décisions que certains négociateurs ont prises, mon rêve s’est effondré”. La sécheresse a dévasté sa communauté sud africaine et maintenant, elle se retrouve face à la réalité des changements climatiques. Elle nourrissait les espoirs de partager le monde qui l’a vu naître avec ses enfants, mais ce n’est désormais plus possible. Ce témoignage parmi d’autres contributions poignantes de ces organisations jeunes met en lumière le besoin d’établir un lien plus étroit entre le caractère impersonnel des pourparlers et ce contexte bien réel où des hommes et des femmes font chaque jour face à ce changement climatique.
Les délégués de cette conférence ont reçu le message : il n’y a plus de temps à perdre.
Une question reste : que vont-ils faire ?
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