Bravo, les Parties ! Vous êtes arrivés à un texte décent sur l’atténuation dans le LCA. Il contient une proposition pour reconnaître le gap de 6 à 11 GteqCO2 décrit si clairement par le PNUE. Encore mieux, le texte sur la table propose même un processus clair avec des soumissions, des rapports techniques et des négociations dédiées pour traiter de cet enjeu considérable.
La proposition dans le texte définit clairement que ce processus doit déboucher, à la COP18, sur des décisions pour placer les engagement des pays développés dans la fourchette de 25 à 40% et garantir que le registre des NAMAs est en place, suffisamment soutenu, et rempli de NAMAs. Ce point est essentiel – l’alternative étant une infinie succession de réunions et d’ateliers sans garantie de résultat.
Nous savons que les Parties disent que le texte LCA est trop gros et qu’elles veulent le mettre au régime. Mais elles ne doivent pas rejeter les bons morceaux qui combleraient le fossé d’émissions ou qui amélioreraient la qualité des informations qui sous-tendent les engagements des pays. Perdre du poids en s’enlevant des organes vitaux n’est pas une brillante idée.
De fait, ECO demande aux Parties d’aller plus loin – en reconnaissant clairement dans la Vision Partagée le besoin urgent d’un processus pour combler le gap comme précondition à l’atteinte du pic des émissions en 2015, pour ne pas s’écarter de la trajectoire des 2°C ou des 1,5°C.
Sur l’atténuation, ECO pense que le gros, c’est beau. Un texte sur l’atténuation bien en chair nous aiderait à chanter comme une castafiore et atteindre à la COP18 la note parfaite pour des objectifs ambitieux et clairement définis pour les pays développés et des NAMAs pour les pays en développement. Oui, il faut faire un régime – un régime bas carbone.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire