La récente baisse de prix des Certificats de réduction d’émissions (CER) n’est pas sans conséquences. Par exemple les revenus du Fonds d’adaptation jusqu’à la fin 2012 vont baisser de 20%. Lors de la première année des financements précoces, les contributions ont été de 80 millions de dollars. Ceci en plus des revenus provenant de CER par l’Espagne, la Suède et l’Allemagne. Mais aucune nouvelle promesse n’est arrivée en 2011.
Et qu’en est-il des autres pays siégeant au Fonds d’adaptation (FA) -- Japon, Royaume Uni, Norvège, France, Suisse, Finlande ? Ils se sont donnés beaucoup de mal pourinstaurer des standards fiduciaires importants, sans pour autant contribuer de sommes significatives au FA.
En même temps, de plus en plus de pays en développement expriment leur intérêt dans la mise en œuvre de projets à travers l’accès direct.
Pour les années à venir, l’émergence du Fonds vert ne mine d’aucune façon l’importance de l’AF pour le financement de l’adaptation. Au lieu de cela, les premiers engagements pris envers le Fond vert hier signalent leur importance à l’avenir.
Cela prendra du temps pour que le Fonds Vert aie des règles et qu’il devienne fonctionnel. Et pendant cette phase intérimaire, le FA peut et doit certainement coexister avec le Fonds vert.
L’accent mis par le FA sur des programmes et projets concrets d’adaptation urgente et son attention particulière envers les besoins des communautés les plus vulnérables restent toujours aussi importantes, surtout depuis que le Fonds vert adopte une approche sectorielle plus programmatique. Personne ne devrait se détourner du FA et les pays développés devraient s’assurer que le FA ne s’assèche pas en s’engageant à des contributions supplémentaires et en prenant des mesures permettant d’augmenter les prix des CER.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire