mercredi 8 décembre 2010

Une bonne alimentation

Dans son quatrième rapport d’évaluation, le GIEC a clairement stipulé: « La malnutrition liée aux événements climatiques extrêmes peut être l’une des conséquences les plus importantes des changements climatiques en raison du nombre très important de personnes qui pourraient être touchées. »
En outre, une publication récente de l’IFPRI a estimé que la malnutrition des enfants pourrait augmenter jusqu’à 20% d’ici 2050 sous la contrainte climatique par rapport à un scénario sans changement climatique. Mais la nutrition est encore à l’écart lors des négociations climatiques.
Il y a une reconnaissance croissante de la nécessité d’aborder les impacts du changement climatique sur la nutrition. Tous les intervenants au side event de l’OMS et du PAM qui s’est tenu le 6 Décembre ont affirmé l’urgence de cette question, jusqu’à présent négligée.
Le Jour de l’Agriculture et du Développement Rural de 2010 recommande fortement que «l’action sur la sécurité alimentaire, la nutrition et la faim doit être explicitement inclue dans les accords post-2012 en particulier au sein du texte de l’AWG-LCA. »
Les Parties devraient rappeler que le changement climatique affecte directement la sécurité alimentaire et la nutrition de milliards de personnes, que l’ampleur des efforts pour faire face à la malnutrition est sous-estimée.
Il est maintenant temps d’agir en veillant à la sécurité alimentaire et nutritionnelle liée au changement climatique, et en intégrant la sécurité nutritionnelle dans le texte de la LCA. Tel est le message clef du Comité permanent des Nations Unies sur la nutrition (UNSCN) , dont le plan d’action peut être téléchargé à www.unscn.org.

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