vendredi 3 décembre 2010

Pertes et dommages

Mère Nature subit déjà les foudres engendrés par les changements climatiques.
Les pertes et les dommages causés par d’importantes inondations, l’augmentation du niveau de la mer, le retrait des glaces, l’acidification des océans et les pertes dans le domaine de la biodiversité n’existeraient pas si notre monde ne subissait pas des changements climatiques importants.
Les récentes inondations au Pakistan prouvent combien la situation est sérieuse.
Des archipels comme les îles Tuvalu, Kiribati, les Maldives et beaucoup d’autres dont le territoire est à moins d’un mètre au dessus du niveau de la mer risquent d’être submergés.  Et pour les terres restantes qui affleurent comme dans beaucoup de régions dans le monde situées en bord de mer, on constatera beaucoup de dégradations.
Il n’est pas étonnant que dans toutes les régions du Pacifique des plans soient instaurés pour déplacer ces populations.
Ces informations concrètes permettent de bien illustrer le rapport sur les pertes et les dommages émis par la Chair du LCA.
Cela permet d’émettre un message très concret mais pas encore suffisamment alarmant de la situation. Le COP doit prendre ici à COP16 la décision de mettre en place un process d’études et de gestion de ces pertes et ces dommages. Il est clair que s’attaquer à ce problème à venir sur un niveau régional comme national n’est pas simple. Cela implique la participation active d’un grand nombre de décisionnaires économiques et la mobilisation d’experts allant des spécialistes en réduction de risques, aux scientifiques en passant par le monde de l’assurance, etc... Un tel engagement ne peut exister sans une bonne connaissance des conséquences. Un programme de travail incluant des ateliers de réflexion est nécessaire pour concevoir une stratégie acceptable par la COP17. ECO signale également que la portée de ce qui sera mis en œuvre pour gérer ces pertes et ces dommages dépendra clairement d’une volonté affirmée d’en atténuer les conséquences (volonté actuellement loin d’être suffisante) et des actions concrètes entreprises pour augmenter la capacité de résistance des écosystèmes et des populations les plus vulnérables.

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