On sait tous que le monsieur que je n’ai pas envie de nommer ici n’a jamais ratifié le protocole de Kyoto, on sait tous que c’est compliqué de lui faire entendre raison, car il refuse de se remettre en question. On sait que, pour l’Afrique, Kyoto est le seul instrument juridiquement contraignant au niveau international qui permettrait de lutter efficacement contre les changements climatiques, on sait qu’il pourrait encore être mis à mal par les récentes déclarations du Canada. ECO suppose donc que tout le monde sait que tout dans la vie est une question de causalité. Tout est lié pour ainsi dire.
Sans protocole de Kyoto, pas d’accord mondial légalement contraignant et sans accord légalement contraignant, il sera impossible de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
Cela aurait, chers négociateurs, une incidence inacceptable sur la vie de nos peuples africains.
Durban doit permettre de sauver le protocole de Kyoto et les Africains ne doivent pas accompagner ceux qui veulent sceller sa mort. Une deuxième période d’engagement de 5 ans peut et doit être adoptée ici à Durban. Les décideurs Africains font déjà des efforts pour obtenir de bonnes avancées sur les questions en débat, mais les populations ne sont pas satisfaites. Alors Messieurs les négociateurs, il est de votre devoir de faire preuve d’ambition et de leadership pour nous éviter les pires impacts du dérèglement climatiques et les souffrances qui l’accompagnent.
Ange-David Baimey
Réseau Climat & Développement
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