ECO a quelques bonnes suggestions pour terminer la COP17 avec un paquet «adaptation» complet. A commencer par le Comité d’Adaptation (CA) négocié sous l’AWG-LCA. Le projet de texte de décision rédigé à Panama en est la base.
Le CA doit être rendu opérationnel et commencer ses travaux dès que possible, et il serait utile que les Parties proposent des candidats à Durban. Les Parties devraient s’entendre sur un rôle fort du CA, sous la direction et l’autorité de la COP, et lui permettre de rapporter directement à la COP, plutôt qu’à travers le seul SBI (Organe subsidiaire de mise en œuvre).
Alors que la prise en compte du SBI pourrait être productive, par exemple pendant les sessions de Bonn, lorsque la COP ne se réunit pas, le SBI ne doit pas devenir l’organe de surveillance du CA. La section traitant de sa composition propose deux membres consultatifs issus de la société civile du Sud et du Nord. Il importe peu de savoir quelles sont les Parties qui ont fait cette proposition, nous encourageons plutôt les délégués à considérer la valeur d’une implication significative de la société civile. De nombreux exemples viennent soutenir cette proposition. Dans le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, des représentants de la société civile sont membres à part entière du CA et ont un droit de vote.
Le Comité sur la Sécurité Alimentaire de la FAO est doté d’un mécanisme qui permet de sélectionner des organisations de la société civile (OSC) issues de différentes parties prenantes (pêcheurs, agriculteurs, éleveurs, paysans sans terre, etc.), leur donnant un accès complet et le droit de s’exprimer (sans droit de vote pour autant) dans les procédures du Comité. Actuellement, il existe 4 membres issus des OSC, ainsi que certains autres issus du secteur privé.
Par ailleurs, il serait profitable d’assurer que les PED aient la majorité au CA, avec des sièges spécifiques pour les PMA (Pays les Moins Avancés) et les PEID (Petits Etats Insulaires en Développement), ainsi que l’équilibre des sexes. Enfin, les Parties devraient s’assurer que le CA puisse fournir des recommandations à d’autres institutions, y compris celles mettant en oeuvre les mécanismes financiers, contribuant ainsi à une approche plus cohérente de la question de l’adaptation et à une application élargie des conclusions et de l’expérience recueillie par le CA.
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