mardi 29 novembre 2011

*?)%!#* de Canada !

On pensait que la Canada avait touché le fond.
Mais voilà que des sources fiables nous indiquent qu’avant la fin de l’année, le Canada va formellement se retirer du Protocole de Kyoto. Cela ne pourra être considéré comme une défiance vis à vis des négociations sur le climat, dont la plupart des parties reconnaissent qu’il est urgent d’agir sur le changement climatique notamment via l’engagement dans une seconde période du protocole de Kyoto.
Avec l’intention d’abandonner Kyoto le mois prochain, le Canada fait figure de piètre négociateur ici à Durban. Les pays doivent demander au Canada pourquoi il s’assoit à la table des négociations sur Kyoto alors qu’il fomente un plan pour s’échapper du Protocole. Ils doivent demander à connaitre la position du Canada, et s’ils prévoient vraiment de laisser le monde tomber, ils doivent quitter la table sur le champ.
Le Canada est fidèle à son rôle de “boulet des négociations” ces dernières années. Cette nouvelle traîtrise n’est donc pas une surprise. Alors que les signaux d’alerte sur les risques liés au climat se multiplient (et viennent même de l’Agence Internationale de l’Energie), la position du Canada est à la fois dangereuse et immorale.
Canada agit au nom de pollueurs, et non de personnes. Il n’est un secret pour personne que la stratégie énergétique du Canada est centrée sur l’extension rapide de la production de sables bitumineux, en essayant de tuer les énergies propres au passage.
Hier, des militants du monde entier ont protesté contre les efforts du Canada pour ouvrir les marchés aux énergies sales, aux dépens du climat. Au Canada, les activistes de Greenpeace ont utilisé des feux de détresses en LED pour écrire CLIMATE FAIL («échec climatique») en grandes lettres devant le Parlement – un message d’autant plus fort compte tenu des révélations d’hier.
D’autres manifestations se sont déroulées dans des grandes capitales comme Paris, Berlin, Oslo ou Stockholm ou devant le Département du Transport anglais qui soutient l’autorisation d’exploiter les sables bitumineux en Europe.
Le plan du Canada est une insulte lancée à la face de la communauté internationale. Le Canada s’empêtre de plus en plus dans son rôle  de pays qui, non seulement refuse de prendre des actions concrètes sur son sol, mais aussi a perdu la confiance et le respect de la communauté internationale ici à Durban et partout dans le monde.

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