jeudi 1 décembre 2011

Pertes & dommages : paver la voie jusqu’au Qatar

Le “fossé des émissions” mis en lumière par le récent rapport du PNUE en laisse transparaître un autre : celui de l’ambition – et cela a de lourdes conséquences. Si les pays n’augmentent pas leurs efforts individuels et collectifs, les pertes et dommages dus aux impacts des changements climatiques seront de plus en plus importants.
Il y avait une bonne ambiance dans la salle du groupe de travail informel sur le programme Pertes & dommages quand le Chair a distribué le draft text du groupe informel de lundi. ECO espère que ces activités favoriseront une avancée constructive entre les parties sur ce point. Les Parties doivent s’assurer, lorsqu’ils prévoient les réunions d’experts et les ateliers, que les parties prenantes peuvent y participer.
Cependant, les parties ne doivent pas perdre de vue l’objectif final. La COP18 (Conférence des parties) doit absolument avancer et apporter une réponse internationale aux Pertes et dommages à un autre niveau. Ainsi, toute décision à Durban doit expliciter cet objectif. Les pertes et dommages liées aux changements climatiques vont s’aggraver en raison du manque d’ambition des pays développer.
Les Parties doivent indiquer clairement qu’elles avanceront de manière substantielle sur les pertes et dommages à la COP 18, par exemple via la création d’un mécanisme. La direction à suivre comprend  un ensemble d’activités essentielles accompagné d’un calendrier, qui permette d’identifier clairement les avancées potentielles pour la COP18.
Le public remerciera les Parties d’agir sérieusement sur les impacts du changement climatique.

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