lundi 5 décembre 2011

Le Japon sous surveillance

L’an dernier, à Cancun, le Japon a été vertement critiqué et a souvent fait la une des médias suite à son annonce qu’il n’accepterait jamais de seconde période d’engagement du Protocole de Kyoto.
Une année plus tard, ici à Durban, la délégation japonaise a l’air un peu plus décontractée. Personne n’écrit sur eux et ils n’ont même pas encore reçu de Fossile.
Est-ce que cela veut dire que le Japon a revu ses trajectoires et adopté une position acceptable ? Bien sûr que non ! La position du Japon est toujours autant destructrice qu’elle l’était avant et après Cancun. En réalité, leur position a l’air de se dégrader avec la récente remise en cause de leur objectif de réduction domestique de 25%.
Alors récapitulons. Le Japon est venu à Durban avec un refus de s’engager dans une seconde période d’engagement du Protocole de Kyoto, alors même qu’il n’a aucune stratégie alternative ou politique nationale à la place. Cela est très regrettable de la part d’un pays - qui souhaite par ailleurs  devenir membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU - de ne pas sembler jouer un rôle positif dans ces négociations cruciales sur le climat.

1 commentaire:

  1. La position du Japon n'a jamais été complètement expliqué. Est-ce que ce pays n'avait pas une responsabilité particulière au titre du protocole de Kyoto (KP)? Il est difficile de croire qu'il ait pu prendre la décision de se retirer d'avance de tout deuxième période du KP des la conférence de l'année dernière à Cancun. De plus il y a eu entre temps Fukushima. Or il semblerait que cet accident nucléaire de catégorie 7 ne semble avoir conséquence ni sur la position du Japon ni sur les discussions de Durban. Comment se fait-il que le Japon n'ait pas été obligé de s'excuser personnellement devant les 194 nations de la radioactivité involontairement accrue par son impéritie en prealable, ou au cours meme de la discussion des objectifs àlong terme? N'y a't-il pas une séance speciale prevue a ce sujet? Le traumatisme crée par l'accident n'aurait-il pas du avoir la force de changer le cours de l'absence des volonté des delegués du monde?

    RépondreSupprimer