jeudi 29 novembre 2012

Où sont les NAMAS des pays arabes ?

Accueillir la COP18 au Qatar offre un opportunité unique d’avancer sur les efforts de réduction et d’adaptation aux changements climatiques dans la région, de même que sur les financements climat. Voilà pourquoi ECO appelle les pays Arabes à faire preuve de leadership au-delà du centre de conférence.
ECO soutien l’appel de Greenpeace pour une collaboration est-ouest dans le monde arabe sur les sujets tels que la recherche, le financement et le développement des technologies renouvelables. Cette coopération régionale peut prendre appui sur le travail déjà réalisé par certains pays dans le domaine des énergies renouvelables, tout en développant un nouveau rôle pour les d’autres à la pointe de l’innovation technologique renouvelable.
La coopération en matière d’énergie renouvelable fera également bénéficier d’économies d’échelles et tissera de précieux liens fraternels pour faire face aux impacts climatiques de nombreux pays : raréfaction de l’eau dans des conditions climatiques changeantes pour certains, hausse du niveau des mers pour les communautés côtières.
L’atténuation passe par des efforts à la fois régionaux et globaux pour passer des énergies sales aux sources renouvelables.
ECO privilégie une approche régionale dans laquelle la diversification économique, cruciale pour la prospérité future, repose sur un développement durable de l’énergie aux niveaux national et régional - où les énergies renouvelables prenne progressivement le rôle principal dans la production. Cela implique une désaccoutumance au énergies fossiles.
Le Qatar et les Etats du Golfe ont la capacité économique de procéder à cette mutation en même temps que jouer un rôle majeur dans le financement du changement climatique. Pour des raisons d’équité, cela ne devrait intervenir dans le contexte des engagements de l’Annexe 1 pour le financement climat.
Greenpeace a démontré dans son rapport Energy [R] évolution que les pays du Moyen Orient, et du monde en général, ont la capacité de passer au solaire et aux autres énergies renouvelables, qui sont d’ores et déjà compétitives malgré les gigantesques subventions perçues par les énergies fossiles.
Pour les pays arabes, les renouvelables détiennent la clé de la souveraineté énergétique et d’une prospérité soutenable. Mais les Pays arabes ne sont pas les seuls à ne pas avoir soumis leur Action Nationales d’atténuation.

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