mercredi 30 novembre 2011

Et PAN ! On se réveille !

Alors que les Parties commencent à ressentir le manque de sommeil à la COP, elles auraient peut-être besoin de se faire réveiller par un “PAN” ! Mais ECO sait qu’elles ne s’endormiront quant il s’agira de prendre une décision sur les Plans d’Adaptation Nationaux (PANs). Durban doit accoucher d’une décision qui formalise ce processus et qui donne les principes et modalités pour que les PMA et pays en développement puissent bénéficier de ce processus, en identifiant clairement le rôle, la responsabilité et les fonctions que l’UNFCCC soutiendra et facilitera.
Le format spécifique des Plans et Stratégies d’Adaptation Nationales doit être décidé par chaque pays, y compris en ce qui concerne le choix de créer un plan d’action à part ou d’incorporer les besoins et actions en matière d’adaptation dans les plans existants de lutte contre le changement climatique ou de développement. Le processus global ne doit pas être prescriptif. Il doit autoriser une planification et une mise en œuvre nationales, flexibles, itératives et guidées par les besoins du pays. Il est toutefois important de prendre en compte un certain nombre d’éléments dans le développement des principes pour que les PANs répondent aux besoins essentiels.
La décision sur les PANs doit comprendre une élaboration des principes inclus dans le paragraphe 12 de 1/CP.16 afin de soutenir une approche genre, répondant aux besoins du pays, participative et transparente, qui prenne en compte les groupes, communautés et écosystèmes vulnérables. Ces principes permettent d’assurer que l’élaboration et la mise en œuvre des PANs permettre d’aider les plus vulnérables, par exemples au travers d’une étude de vulnérabilité qui identifie et priorise les groupes, communautés et écosystèmes les plus vulnérables.
Le processus doit aussi inclure des consultations robustes et des approches participatives, afin d’identifier les besoins et préoccupations réels des communautés les plus vulnérables. Les PANs doit prendre en compte le genre, les écosystèmes et leurs services rendus et faciliter les synergies avec d’autres cadres multilatéraux.
En ce qui concerne les modalités, ECO estime que la décision sur les PANs doit souligner les liens entre les différents corps impliqués, en particulier le groupe d’experts des PMA, le Comité sur l’Adaptation et le Programme de travail de Nairobi, afin de permettre l’échange d’informations et de bonnes pratiques.
Les modalités doivent comprendre des opportunités pour renforcer les capacités à niveaux national, local, et de la société civile.
Il est important que ces modalités soient bien faites. Toutefois, ECO souhaiterait rappeler aux pays développés que les pays et communautés vulnérables ne peuvent pas s’adapter aux impacts des changements climatiques (qu’ils n’ont pas causés) sans soutien. Ils doivent pouvoir avoir confiance dans la volonté des pays développés de dégager des financements pour les PANs, via le Fonds pour les PMA (pour la planification et les projets dans les PMA), le Fonds pour l’Adaptation (pour les projets) et potentiellement le Fonds Vert.

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